4 décembre 2013 - Découverte d'un souterrain lors de travaux dans l'allée du château. Une cheminée a été mise à jour qui devait probablement servir d'aérateur. Ce souterrain, étroit et très haut (près de 2 m.) est maçonné sur les côtés et au plafond. Le sol est façonné pour permettre l'écoulement des eaux. Un homme peut facilement circuler dans ce boyau. On remarque des éboulis à proximité du lieu de découverte. La mairie a fermé cet accès par mesure de sécurité.
La papeterie au siècle des lumières
 
Aujourd'hui, la zone où était implantée la papèterie est recouverte par la végétation.
De nombreuses pierres et quelques morceaux de murs apparaissent.
Les lieux où se trouvait la papèterie :
L'énigme de "La papèterie"
Entre la Gorre et le Gorret, un bâtiment nommé "La Papèterie" apparaît sur le plan cadastral de 1813. Il devait y avoir une retenue d'eau sur la gorre en amont du pont actuel, l'eau arrivait ainsi au pied de la papèterie, le terrain devant le batiment étant peu élevé.
Pierre ANDERODIAS était maitre-papetier, et demeurait au "Papeteries" de Saint-Auvent, lors de son mariage avec Suzanne VIGNAUD le 18 février 1727 à Saint-Auvent (87).
 
Un écrit de 1802 fait état des papèteries en Haute-Vienne et relate les faits suivants :
Un clic sur la 1ère photo pour l'ouvrir, ensuite faire dérouler par un clic à droite sur la photo.
Oppidum de Saint-Auvent
 
"Romevielle", ancien nom donné par les romains.
 
Cette vue aérienne du bourg permet de mieux comprendre sa position. Juché sur un éperon rocheux, la défense de l'oppidum est facilitée.
Les anciens textes parlent d'un accès unique sud-est : La Pouge (chemin de crête).
Cet oppidum devait être fortifié sur le pourtour par des pieux mélangés avec des pierres et de la terre.
deux types de remparts dans le monde celtique : le talus massif et le rempart à poutrage interne.
Comme celui de Villejoubert, l'oppidum fut certainement habité dès la préhistoire.
Un oppidum, « agglomération généralement fortifiée ».
Il bénéficie presque toujours de défenses naturelles liées à son implantation sur des lieux d'accès difficile : soit en position de surplomb (tels que des éperons barrés, des collines ou des plateaux) ; soit dans un contexte d'isolement hydrographique (tel que des îles, des presqu'îles, des caps, des méandres de fleuves, ou encore des marais).
Il s'agit d'un lieu habité de façon permanente qui remplit des fonctions économiques, politiques et parfois religieuses.
Les oppida celtiques connaissent un âge d'or lors des IIe et Ier siècle av. J.-C., au cours de ce que l'on nomme la Civilisation des oppida. Après la conquête romaine, une bonne partie des oppida sont abandonnés tandis que d'autres continuent leur développement pour donner naissance à plusieurs grandes villes actuelles telles que Bourges (Avaricum) ou Besançon (Vesontio). Durant le Haut Moyen Âge, certains sont également réoccupés à l'image de l'oppidum de Saint-Blaise et peuvent servir de lieu de refuge temporaire en cas de conflit comme ce fut le cas de Meroliacense (Chastel-Marlhac).
 
(*) Un "cippe" est une stèle en pierre de forme carrée ou ronde, portant une inscription. Ce peut être :
- Un monument funéraire sous la forme d'un pilier bas qui signalait l'emplacement d'une tombe et portait une inscription funéraire. les Étrusques marquaient également le genre du défunt par une forme particulière (en forme de bouchon ou d'oignon pour les hommes, en forme de cylindre pour les femmes dans la nécropole du Crucifix du Tuf d'Orvieto.)
- Une borne indicatrice du tracé. Par ex. d'un aqueduc romain, portant le nom de l'auteur de l'ouvrage, ainsi que d'autres indications ; ou encore délimitant une propriété.
Voir la page sur les souterrains en Limousin
 
https://www.detours-en-limousin.com/Via-Agrippa-a-Saint-Auvent
 
LA VIA D'AGRIPPA RESTITUEE (belle étude sur son itinéraire Limousin)
Itinéraire commune de St-Auvent (Chez Moutaud - Bellevue - Royer - Le Moulin Brûlé - Puychaud)
La voie passant par Saint-Auvent serait une voie secondaire, un diverticule.
 
http://www.archeologieaerienne-marchelimousin.fr/du_queyroix_a_la_pouge_perigord.html
Saint-Auvent - (     Sent Auvenç) ancien nom : "Romevielle" - Porte le nom de l'évêque Audentius décédé en ce lieu lors du retour d'un pèlerinage à St-Jacques de Compostelle. En 1230, son corps fut déterré et placé dans l'église de ce qui devint le centre de la paroisse.
Un peu d'Histoire :
Le bourg de Saint-Auvent, de son promontoire abrupt domine les vallées sauvages, encaissées et sinueuses du Gorret et de la Gorre où fleurissent genêts, jacinthes, pervenches et bruyères.
Les vestiges trouvés dans la forêt de Saint-Auvent manifestent que l'installation de l'homme sur les terres auventaises remonte à la période néolithique, comme en témoigne le grand dolmen de « Chez-Moutaud », avec sa table de 4,90m sur 4,40m et ses deux menhirs.
Le plateau de Saint-Auvent fut occupé par un oppidum gaulois, puis romain. La seule voie d'accès venait du Sud-Est, actuellement la D.58, sur une ligne de crête. Le nom du hameau de La Pouge atteste de l’ancienneté de cette voie : Pouge, de l’occitan limousin "poja", vient latin "podia", qui signifie chemin de crête.
Cette place forte était située à proximité de la Via Agrippa. Elle accède au plateau par l'est au pont et moulin de Lascaux pour desservir un peu plus haut Saint-Auvent en passant par la Fontaine "miraculeuse" des Murs.
Saint-Auvent était une ville d'une certaine importance où ont été retrouvés des sarcophages. Les différentes voies d'accès pavées sont bien conservées, et leurs ponts jalonnées de bornes et monuments funéraires : un "cippe"(*) se trouve à gauche de l'escalier de l'église. On a aussi découvert les vestiges d’une villa gallo-romaine à la Belleménie. Fondations et mosaïques sont exposées au Musée de Rochechouart.
En quittant le plateau, la « lemovicienne », voie de Limoges à Saintes, partie de la Via Agrippa, descendait jusqu'au Planchat passant par le confluent du Gorret et de la Gorre. Elle quittait ensuite la vallée et traversait la forêt de Saint-Auvent et de Rochechouart pour se diriger vers Chassenon.
C'est à "Romevieille", ancien nom de Saint-Auvent, que s’installa l’évêque Audentius, lors de son retour de Saint-Jacques-de-Compostelle. Après son décès il fut canonisé et sa tombe devint le but d’un pèlerinage. La petite cité qui reçu alors le nom du saint ermite.
 
Dans le bourg de Saint-Auvent, il existe des cavités souterraines...
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